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LA MORT DE HENR 
Récit épique qui a 
soucouru à l’Académie du 
Gard. 
E se non piangi di che pianger suoli ? 
Ce TOIT lheure où la nuit ramenant le repos 
Du sommeil sur nos yeux épanche les pavots; 
Henri se reposoit des soins de la couronne ; 
Il dort; mais au sommeil à peine il s’abandonne, 
O prodige soudain! vers la couche des rois 
S’avance à pas tardifs le spectre de Valois. 
Des pleurs mouillent ses yeux ; son front sans diadème 
Se penche tristement vers le héros qu’il aime, 
Et d’une main sanglante il montre sur son sein 
Les marques du poignard d’un perfide assassin. 
Du héros aitentif trompant l’impatience 
Le fantôme long-temps garde un morne silence ; 
Mais sa douleur éclate, et parmi les sangluts 
Sa gémissante voix laisse échapper ces mots : 
« Henri! réveille-toi! quel dieu propice au crime 
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