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À LA 2 .
-- 4 L'IIIEËRE.
S UR tes rives , charmante Hière,
Vois- sans trouble, ainsi que tes flots,
Couler les jours d’un solitaire
Qui te demande le repos.
Que ce champ que ton cours féconde
Soit pour moi les burnes du monde ,
Eoit pour moi l'univers entier.
Loin des mortels et du mensonge ,
Que mon esprit jamais ne songe
Qu’à ce saule, à ce peuplier
Qui couvre ton eau vagabonde !
Assez ton bord hospitalier
De grâce et de fraicheur abonde.
Ah! s’il se peut, prête à ton onde
La vertu de faire oublier.
M. Ducs.