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Le frère immole un fr*re . et, loin de son berceau
Sous un autre scleil va chercher un tombeau.
Le laboureur, suivant sa tâche fortunée ,
Fend le sein de la terre et nourrit chaque année
L'état, les jeunes fils que forment ses leçons,
Fi le bœuf qui mérite une part des moissons.
Les mois, en ramenant ses trésors et ses peines
Fécondent son verger, son éiable , ses plaines,
Nul repos, jusqu'au jour où ses-grains rassemblés
Font gémir sous leur poids ses greniers accablés
L'été fuit : son pressoir, dans les jours de l'automne,
Distille en gouttes d’or l’huile de Sycione.
£es bois chargent sa main de leurs fruits variés;
Le gland a réjoui ses porcs rassasiés ;
Et sur la roche enfin d; “amores embellie
La chaleur du soleil cuit ! cranne amcllie,
Cependant de ses fils il voit le doux essaim
Se suspendre à sa bouche, à ses bras, à son sein
La paix et la pudeur gardent son chasie asile ;
D'intarissables flots son lait blanchit l’argile ;
La génisse l'apporte, et ses chevreaux heureux,
En opposant leurs dards, déjà luttent entre eux.
Lui-même , avec les siens, suivant les mœurs antiques,
Autour du feu, sur l'herbe, ca des fêtes mystiques ,
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