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Et Cerbère et !« bruit de l'Achéron avare '
Mais trop lieureux aussi qui dans les bois s’égare
Suit, adore les dieux protecteurs du berger,
Pan cet le vieux Sylvain et le faune léger,
Et leurs aimables sœurs, les dryades.champêtres !
Ni le choc des états prêis à changer de maîtres,
Ni l’orgucil des faisceaux , ni l’homicide fer,
Ni le Dace accouru des rives de l’Ister,
Ni les frères armés par l’implacable envie ,
Ni la chute des rois n’ont aliéré sa vie.
L'aspect de l’indigent n’aitriste point ses yeux,
Et des trésors du r‘! - il n’est point envieux.
ll cuelile en paix le ” ‘ts que son terrein lui donne
Ou que l’arbre en € lui-même abandonnue.
Ml ignore nos lois, les comices , nos mœurs,
Et le vaste forum vlein de folles clameurs.
D’autres fendent les mers d'abimes parsemées .
Pénètrent dans les cours, volent dans les armées
Ici, le fer en main, le vainqueur furieux,
Du foyer des vaincus exilant tous les dieux
Renverse les cités pour boire dans l’opale,
Et fouler dans son lit la pourpre orientale.
L'avare aime à couver son trésor enfoui ;
Des palmes de la scène un autre est ébloui ;
Et celui-ci, du peuple implorant les suffrages,
Ose de la tribune affronter les orages.