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VuflBs
SUR LE TOMBEAU D’ATALA,
LE An
nu. GIRODET.,
#. TALA, vierge tendre et pure,
Doux trésor de beauté qu’a repris la nature,
Quoi , déjà je te vois couverte d’un linceuil!
De si jeunes attraits vont descendre au cercueil.
Un vieillard, dans ses bras , sous Celte roche cbscure,
Te soutient sur la tombe ; il porte sans murmare
Lans son sein recueilli ses pieuses douleurs.
Sur le lin qui couvre tes charmes,
Je ne vois point couler ses larmes ;
Mais en le regardant je sens couler mes pleurs.
C’est lui, c’est sa pitié touchante,
Qui , ramenant la paix dans ton âme ianccente,
Du dernier de tes jours a fait un jour serein ,
Et je crois voir un ange endormi sur son sein.
Hélas! dans ce lieu solitaire 1
Le ciel laisse à regret pénétrer la lumière ,