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de cabales, point de jugement sur l'étiquette du sac, point de 
feuilletons écrits de confiance, aussi point d'articles sur des ac= 
trices qui n’ont pas paru, sur des pièces qu’on n’a nas jouées. 
Admirez notre délicatesse et notre réserve , nous n’avons voulu 
donner en ce moment ni les Templiers , ni la Mort de HenriI 7 
ni Joseph, ni . ‘rtaxerce; nous aurions craint d'être accusés 
d’influencer l’institut occupé des prix décennaux : aussi après 
une reprise assez froide d’Electre qui a fait desirer l’Oreste de 
Voltaire, de Macbeth et d’Iamlet qui ont soulevé contre leur 
digne auteur l'arrière-ban de notre littérature, lequel aimeroit 
mieux, dit-il. des pièces anglaises que des pièces à l'anglaise ; 
nous nous sommes éveillés au bruit du combat d’Hector et 
d'Achille, et nous avons donné la mort du prince troyen. 
Avaut de recevoir la pièce imprimée , c’étoit.à qui joueroit le 
rôle d'Achille; tous les acteurs du mélodrame préiendoient en 
faire un chevalier hongrois ou polonais ; mais quelle a été leur 
surprise ? dans la mort d’ilector il n’y a point d'Achille : :l rem- 
plit la scène de son absence, a.dit quelqu’un, et voilà le sublime 
de l’art. En revanche on voit sur la scène Pâris qui ne la rem- 
plit guère ; ainsi tout se compense. La pièce a été entendue assez 
froidement dans les premiers actes; une belle scène au troisième 
et une bonne imitation d’ilomère au cinquième en ont assuré le 
succès. Le rôle de Pâris a été l’objet de beaucoup de débats ; on 
eût desivé que l'acteur risquât aussi le personnage d’Hélène ; ce 
n’est pas la peine d’avoir du talent pour ne rien se permettre de 
hardi. Le style couvre tout, le style peut tout Faire passer, de- 
mandez-en le secret à Racine.