Full text: Almanach des dames (1810)

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ÉPITRE 
À MON AMIE. 
PROBONS-NOUS, Fulvie, au tumulte des villes ; 
L« la société les usages serviles 
Encharnent de l’esprit les ressorts impuissans 
Et nous font négliger le charme des taleus ; 
L’étade fuit les lieux où la folis habite 
Et c’est aux champs surtout que le sage médite. 
Viens, le printemps ici nous promet de beaux jours : 
Flore n’a point encor dépouillé ses atours ; 
Loin d’un monde léger, sous ce paisille ombrage, 
Nous fuirons des amans le frivole langage ; 
Les muses daigneront présider à nos jeux , 
Animant d’un clavier l’ivoire harmonieux, 
Tes accords vont s’unir à ma voix attendrie, 
Et chasser loin de nous la tristesse ennemie - 
Déja la soie et l’or sous nos doigts vigilans 
Ornent du canevas les fils obéissaus';
	        
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