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» Là, d’un frère, Didon fuyant la tyrannie,
» Vint des fils d’Agénors fonder la colonie ,
» C’est de cruels malheurs un long enchaînement:
» Sachez en peu de mots ce graud événement :
» Vierge timide encore , à l’opulent Sichée,
» Par les nœuds de l’'hymen Didon fut aitachée ;
» Un mutuel amour scella ceite union.
» Son frère cependant, l'affreux Pygmalion ,
» Parmi tous les tyrans, tyran le plus barbare,
» Prend le sceptre, et bientôt sa fureur se déclare.
» Le monstre incessamment de trésors alfamé,
» Sans respeci d’un lien que l’amour a formé,
» Un jour surprend Sichée ; et, dans sa rage impie ,
» Aux pieds des autels même * ”- jette sans vie.
» Long-temps voilant son « * faisoit à sa sœur
» Goûter d’un vain espoir la trompeuse douceur;
» Lorsque de son époux, privé d'honneurs funébres,
» L’ombre pâle et sanglante, au - ’Tieu des ténèbres,
» S’offre en songe a Didon - + À dans le sein
» Montre l'aut, ! fatal, Iui norr 2.
» La presse d> quitter cette cour sanzuinaire,
»It 1 * der à fuir, révèle de son frère
» Les inimenses irésors à la terre commis.
» La princesse indignée assemble ses amis,
» Et tous ceux que du roi la fureur épouvante.
» On saisit les vaisseaux que le hasard présente .