Full text: Almanach des dames (1810)

(1315 
FRAGMENT 
DU PREMIER LIVRE DE L’ÉNÉIDE, 
M AIS tandis que la nuit règne sur l'Univers p 
Énée est agité de mille soins divers. 
À peine du soleil reparoît la lumière , 
Brûlant de parcourir cette rive étrangère 
De savoir si le sol où les vents l’ont jeté, 
Est en proie à la brute ou par l’homme habité , 
Sous l'abri des rochers , dans une rade sombre 
Que des arbres touffus enferment de leur ombre, 
[] range ses vaisseaux , s'arme d’un double trait, 
Et d’Achate suivi marche vers la forêt. 
Là, tout à coup, sa mère à ses yeux se présente. 
D'une vierge de Sparte , à la taille élégante , 
C’étoit le port , la grâce et l’appareil guerrier. 
Telle Harpalyce encor , pressant un fier coursier, 
Des rapides autans devance la vitesse. 
La chasse alors sembloit occuper la déesse, 
Un nœud jusqu’au genou relevant ses habits
	        
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