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» Nous la retrouverions.— Ne sleurez plus ; adieu ».
Il reprend son chemin, il reprend ses pensées,
Achère en son esprit des pages commencées;
Il marche; mais déjà l’ombre croit, le jour fuit ;
Ce reste de clarté qui devance la nuit
Guide encore ses pas a travers les prairies,
Et le calme du soir nourrit ses rêveries:
Tout à conp à ses yeux un objet s’est montré :
I regarde. il croit voir. il distingue , en un pré
Seule , erranie et sans guide , une vache. c’est celle
Dont on lui ft taniôt un portrait si fidèle;
H ne peut Sy + rar... Et soudain empressé
I cour: dans l’herbe humide, il franchit un fossé,
Arrive halc:ant ; et Erunon complaisante -
Loin de le fuir , vers lui s’avance et se présente.
Lui-même satisfait la flaite de la main.
Mais que faire? va-i-il poursuivre son chemin ?
Retourner sur ses pas? ou regagner la ville?
Déjà pour revenir il a fait plus d’uu mille.
« Is l’auront dès ce soir, dit-il , et par mes soins
» Elle leur coûtera qualques larmes de moins».
FI saisit à ces mots la corde qu’elle traine.
Et marchant lentement derrière lui l'emmène.
Venez , moriels si fiers d’un vain et mince éclat
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