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MARIE STUART.
TIONOLOGUE LYRIQUE
(OcerLe nuit!…. quel songe pénible!
Pachève un douloureux sommeil !
Hélas! la vérité, plus triste, plus terrible ,
M’attendoit au réveil !
Dans les fers je m’agité encore;
Mais le irépas bientôt les brise sans retour :
Le premier rayon de l’aurore
Doit éclairer mon dernier jour.
Dans la profondeur des nuages
J'entends la foudre au ioin gémir«
Le ciel, par la voix des orages,
De mon destin vient m’avertir.
Autour de ma retraite obscure,
Les vents avec un long murmure
Font reientir Ces mots: "He 1 faut mourir ! _
Après tant de souffrance ,
Un supplice cruel , voilà mon espérance !