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Un peuple heureux par ses bienfaits. 
Mais quel roi vit dans ses sujets 
Ce touchant accord pour lui plaire, 
Ce respect pour sa volonté, 
Ces tendres soins pour sa santé à 
A-t-elle subi quelqu’atieinte 
Cette santé d’un prix si grand ? 
Sur tous les fronts, au même instant 
On lit la tristesse et la crainte. 
Tout bruit qui d’un père chéri 
Pourrcit accroître la sonffrance 
Autour de sa couche est banni : 
L'amour qui veille près de lui 
Fait au loin régner le silence. 
Le plus jeune de ses enfans, 
Si tapageur, si volontaire, 
Par tendresse pour ce bon père, 
Renonce à ses hochets bruyans. 
Siflet, tambour, paume, toupie , 
En un coïn dorment trisiement ; 
Lui-même , assis languissamment, 
Il les dédaigne, il les oublie. 
Voyez, et les jours et les nuits , 
Une épouse, de tendres fils 
Au cher objet de leurs alarmes 
Prodiguer leurs soins réunis; 
Voyez par ces soins pleins de charmes,