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« Si jamais j'enfreins ma promesse,
» Abandonnez -moi sans retour ».
Eh bien , je t’obéis, perfide ;
Reçois mon éternel adieu ;
Elle dit , et dans l’ombre humide
Disparoit sur un char de feu.
En la perdant, cette demeure
Perdit tous ses enchantemens :
Mais son cœur , aux fils qu’elle pleure
Garda ses premiers sentimens,
Contre le crime et le mensonge,
La fée arma leurs jeunes mains ;
Et souvent elle vint en songe
Leur inspirer de grands desseins.
Bientôt sa vertu , son courage ,
Le secours de son bras puissant ;'
S’étendit comme un héritage
À ious les fils du même sang
Ft depuis , quand l’âge ou la guerre
De l’un d'eux terminoit le sort,
Inconsclable messagère ,
Mélusine annonçoit sa mort.
À l'heure où vers le toit cham; étre
La nuit ramenoit les troupeaux