Full text: Almanach des dames (1810)

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« Si jamais j'enfreins ma promesse, 
» Abandonnez -moi sans retour ». 
Eh bien , je t’obéis, perfide ; 
Reçois mon éternel adieu ; 
Elle dit , et dans l’ombre humide 
Disparoit sur un char de feu. 
En la perdant, cette demeure 
Perdit tous ses enchantemens : 
Mais son cœur , aux fils qu’elle pleure 
Garda ses premiers sentimens, 
Contre le crime et le mensonge, 
La fée arma leurs jeunes mains ; 
Et souvent elle vint en songe 
Leur inspirer de grands desseins. 
Bientôt sa vertu , son courage , 
Le secours de son bras puissant ;' 
S’étendit comme un héritage 
À ious les fils du même sang 
Ft depuis , quand l’âge ou la guerre 
De l’un d'eux terminoit le sort, 
Inconsclable messagère , 
Mélusine annonçoit sa mort. 
À l'heure où vers le toit cham; étre 
La nuit ramenoit les troupeaux
	        
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