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Dans un encensoir d’or emportoit sa prière.
Par-delà mille fois ces orbes radieux
Des mondes ignorés soleils silencieux
Embrassant d’un r-gard l'univers qui respire,
Le monarque invisible établit son empire.
Autour de lui rangés brillent les chérubins,
Les trônes, les vertus, les b-ûlans sérapnins ,
Les anges déployant leurs légères p'halanges,
Ft les fiers potentats, ei les nobles a-changes,
Au milieu des éclairs et de l'obscurité
Repose du Très-Haut la triple majesté ;
Des vieillards revêius de robes triomplhantes
Accordent devant lui des harpes frémissantes.
Partout est la splendeur, le saint respect, l'amour,
Une ineffalle paix règne dans ce séjour,
Depuis que de Satan sacrilége rebelle ,
Jehova confondit l’audace criminelle.
Evous la voùte d'azur du parvis éclaant
S’assied l’éternité qui dévore le temps.
Là s'élève un autel : le feu qui s’ / consume
Par les vœux des humains a chaque ‘ustant s'allume
C'est là que des vertus cn exauce }a voix;
Là parviennent les cris accusateurs des rois,
Là monte tour à tour la modeste prière,
De l’humble céuchiie , ou d’une tendre mère;
Du juste que poursuit le crime au cœur de fer,