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PETITES AFFICHES 
DE CASSEL. 
Feudi 6 SFanvier 1785, 
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BIBLIOTHEQUE univerfelle des Dames. 
S’il eft vrai que la culture de l’efprit rende 
encore plus aimables la jeuneffe & la beauté; 
s’il eft vrai même qu’elle confole de l’abfence de 
ce double avantage, il doit nous être permis 
d’efpérer un accueil. favorable pour la Collec- 
tion que nous propofons. Aujourd’hui que 
les lumieres font plus univerfellement répan- 
dues, la Société exige que les femmes foient 
plus inftruites qu’elles ne l'étoient autrefois; 
elles le font en effet. Mais combien n’éprou- 
vent-elles pas de difficultés dans le choix des 
livres qui doivent former leur Bibliothéque ? 
C’eft pour leur épargner ce travail, qu’une 
Société de Gens de Lettres a conçu le projet 
d’une Colletion qui renfermera tout ce que 
peuvent fournir de connoiffances utiles & agréa- 
bles, les Voyages, l’Hiftoire, la Philofo- 
phie, les Belles-Lettres, les Sciences & les 
Aits, 
Avant de crayonner le tableau des différen- 
tes parties qui compoferont cette Bibliothé- 
que, on prévient que la mére la plus fcru- 
mie 
ere