Full text: Petites affiches de Cassel (Second Abonnement, No 1-152, 1784-1785)

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le bon vieillard s’abandonna à la trifteffe, cro- 
yant n'avoir d'autres témoins que les domefli- 
ques. ,, Je tuis vieux, difoit-il, il eft vrai, mais 
» J'ai toujours employé des jeunes gens robu- 
»ftes, dont mes foins ont dirigé le travail.” 
L'Evèque ayant prêté une oreille attentive à 
{es plaintes , rappella ce menuifier: ,, Cela ne 
» Peut avoir lien, ajouta-til , bon homme; 
») VOUS Êtes tout-à-fait hors d’état. — I me fem- 
» ble pourtant ; après avoir fervi V. A. pen- 
» dant un fi long cfpace de tems } — C’ett 
») précifément cela, interrompit le Prince géné- 
»reux; vous m'avez fervi long-tems avec fidé- 
lité, c'eft mon tour de vous rendre fervice. 
» Votre âge exige du repos ; je viens de vous 
'afligner une penfion pour le refte de vas 
a» Jours: er vous procurant le néceffaire, elle 
») VOUS exemptera du travail. Si cette penfion 
» N'étoit pas fufhifante , fouvenez-vous que le 
» Comte de Hænsbræck ; élevé à l’Epifcopat, 
» n'a pas changé de façon de penfer; adreffez- 
>» vous à lui. ” 
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On demandoit un jour à une Femme d’es- 
prit ce que c'étoit que ce Philo@ète qui paffoit 
pour le compagnon d’Hercule, & à quoi il 
s’occupoit. ,, C’étoit lui, répondit - elle, qui 
», €Mpailloit les monftres que tuoit Hercule. ” 
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