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le bon vieillard s’abandonna à la trifteffe, cro-
yant n'avoir d'autres témoins que les domefli-
ques. ,, Je tuis vieux, difoit-il, il eft vrai, mais
» J'ai toujours employé des jeunes gens robu-
»ftes, dont mes foins ont dirigé le travail.”
L'Evèque ayant prêté une oreille attentive à
{es plaintes , rappella ce menuifier: ,, Cela ne
» Peut avoir lien, ajouta-til , bon homme;
») VOUS Êtes tout-à-fait hors d’état. — I me fem-
» ble pourtant ; après avoir fervi V. A. pen-
» dant un fi long cfpace de tems } — C’ett
») précifément cela, interrompit le Prince géné-
»reux; vous m'avez fervi long-tems avec fidé-
lité, c'eft mon tour de vous rendre fervice.
» Votre âge exige du repos ; je viens de vous
'afligner une penfion pour le refte de vas
a» Jours: er vous procurant le néceffaire, elle
») VOUS exemptera du travail. Si cette penfion
» N'étoit pas fufhifante , fouvenez-vous que le
» Comte de Hænsbræck ; élevé à l’Epifcopat,
» n'a pas changé de façon de penfer; adreffez-
>» vous à lui. ”
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On demandoit un jour à une Femme d’es-
prit ce que c'étoit que ce Philo@ète qui paffoit
pour le compagnon d’Hercule, & à quoi il
s’occupoit. ,, C’étoit lui, répondit - elle, qui
», €Mpailloit les monftres que tuoit Hercule. ”
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