Nro, CXLIII.
PETITES AFFICHES
Et ie.
DE CASSEL.
Mercredi t2. Octobre 1985.
Second Abonnement.
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Anecdote Chinoife.
Kin-Kong ; Roi de Tfi , ‘avoit Un’ cheval
dont il étoit ‘fort -jaloux.- Ce cheval mourut
par la faute de celui à qui il dl’avoit confié.
Le Prince, à la première nouvelle de la mort
de fon cheval, fe faifir d’une lance, & court
fur le palefrenier pour le tuer. Ÿ an-Tfé, fon
ririniftre, témoin de cette fcène, arrête le bras
de l'Empereur, & lui dit: ,, Prince, qu’alliez-
, vous faire ? Voulez-vous tuer cét homme
, fans qu’il foit inftruit de la griéveré de fa
; faute+ — Eh bien! dit l’Empereur , inftrui-
» fez-le vite, & qu’il fe prépare à mourir. ”
Alors Y en-Tf6 fe faifit de la lance, & dit au
palefrenier: ,, Malheureux , voici tes crimes;
,, écoute-les bien. Premmiérement, tu es caufe
, de la mort de ce cheval, toi que le Prince
avoit chargé de le bien foigner : dès-là tu
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