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tinguer sil y a plufieurs vaiffeaux, ou s’il n’y 
en a qu'un qui approche, faire connoître les 
diftances refpe&lives qui féparent les vaiffeaux 
encore invifibles, la célérité de leur marche, 
leur flation, &c. &ec. &c. 
Des obférvations que l’auteur dit avoir faites 
pendant 20 ans à l’Isle de France, for un phé- 
nomène naturel , ‘dont l’arrivée des vaiffeaux 
Étoit toujours précédée, lui ont fait faire cette 
découverte précieufe, qui doit aggrandir, com- 
me il le dit, la fphère des connoiffances humai- 
nes, & produire une feience tout-à- fait neuve, 
qui fera le falut de plufieurs milliers d'hommes. 
Après cet expofé, M. Bottineau demande 
qu'on lui indique un nom qui puiffe exprimer 
les trois principaux carattères de fa découverte 
favoir : le vaifjéau fe démontre de loir à un vif 
feau , la terre fe démontre au vaifèau, 
EP le vaifean fe démontre à la terre. Ti 
s’engage à faire connoître inceffamment cette 
belle découverte ; il ajoute cependant qu’il ne 
le fera que quand il en fera tems. 
Cette annonce paroit être reçue comme l’ef- 
fet d’un rêve de la part de M. Bottineau , & la 
prétendue découverte eft traitée comme une 
chimère. Voici une plaifanterie à laquelle cette 
nouvelle Science a donné lieu. Nous la tirons 
du Courier de l’Europe du g. Aouft de cette 
année. C’eft une lettre adreffée au Réda@leur 
de cette feuille. 
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