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devrait tue"
Voifin, vers un petit tertre entouré d’un ma-
rais, & lui conftruit une hutte à la hâte.
Le lendemain de fa fuite, le Czar fait appeler
les parens de la jeune perfonne, qu’il trouve dé-
folés de fa perte. H fe perfande d'abord que c’eft
utie chofe concertée ; mais la vivacité de leurs
regrets Îe détrompe, &il promit une grande ré-
compeufe à qui pourra découvrir la jeune fagiti-
ve. Les recherches fe trouvant inutiles, fes pa-
rens prennent le deuil.
Un an après elle fut retrouvée par un hafard
affez fingulier. Un colonel, en femettre, chaffoit ;
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il s'enfonce dans le bois, arrive au marais, & y
rencontre une jeune femme; frappé de fès char-
mes, il fent qu’il va prendre à fon fort l’intérêt
le plus vif. Quelques queftions lui apprennent
que c’eft la perfonne dont la perte a fait tant de
bruit; il laraffure, en lui annonçant que le cœur
du Czar eft engagé ailleurs , & lui offre d’aller
trouver fes parens, & de concerter avec eux les
moyens de la tirer de ce défert; la jeune perfon-
ne y confent, & accepte fes [ecours avec une re-
connoiffance qui la difpofoit à des fentimens plus
tendres. Les parens, charmés d’avoir retrouvé
leur fille, prennent le parti de s’adreffer à Mada-
me Catherine, c’étoit ainfi qu’on appelloitalors
cette femme célebre que Pierre-le-Grand éleva
depuis au trône. Catherine fe charge d’inftruire
le Czar; elle lui peint fi vivement tout ce que la
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