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* * Depuis longtems on fe récrie fur l’ufage ab-
furde d’obliger les enfans à fe fervir de la belle
main, & de les rendre presque inhabiles à {fe
fervir de l’autre, quoique la Nature nous ait
éféfhivement produits ambi-dextres. Plafieurs
mères ont fi bien fenti la jufteffe de ces récla-
mations, qu’elles fe font élevées au-deflus du
vieux préjugé, & qu’elles n’ont plus contrarié
cette perfe&lion naturelle. Un de nos écrivains
rapporte à ce fujet l’obfervation fuivante. ,, Une
, Dame de ma connoiffance, dit”-il, avoit telle-
,, ment accourumé fa fille à fe fervir indiftérem-
,, ment de fes deux mains, que l’enfant travail-
»loit, coufoit, écrivoit même, avec autant de
fa ili
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,re. Les circonftances éxigerent que cette
, Dlle. fut mife en-penfion pour quelques mois
, dans une maifon d’éducation. Elle y confer-
, voit l’ufage de fes deux mains ; mais {es nou-
,,velles Inftitutrices furent fcandalifées de cette
,, difformité ; elles employerent , pour la ré-
,, former , les remontrances , les pénitences
,même , & réuffirent fi complettement, que
,non-feulement l’enfant a perdu la facilité de
y fe fervir de la main gauche , mais encore
, qu’elle rougit, lorfque par diftra&tion elle s’en
» fert pour quelqu’exercice exclufivement réfer-
,, v6 à la droite. ”
encens
= vue arcs cam EC ES
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rare pr rome