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Mr. de Chateaubrumn , de l’Académie Fran-
coife , avoit été attaché à l'éducation de Mr.
le Duc d'Orléans. I légua en mourant, $OO
livres de rentes viagères à deux de fes Nie-
ces , & 300 livres à fes deux Domettiques :
mais comme il favoit que fa fucceffion ne
fuffiroit pas à ces difpofitions , il ajouta dans
late : Fe prie Monfeigneur le Duc d'Or-
léans de vouloir bien fe charger defdites ren-
tes, € je lis dans fon cœuv, qu'il daignera
encore me donner , après ma mort, cette
marque de bonté. Non-feulement ce Prince
accepta le legs avec fenfibilité, mais il augmen-
ta encore de 1200 livres la penfion des deux
Nieces. La confiance de Mr. de Chateaubrun
eft peut être le plus bel éloge qu'on puiffe
faire de fon augufte Eleve.
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Un jeune homme de bonne maifon en
Weftphalie fouhaite être placé 4 ou ç ans
en apprentiffage dans un négoce folide de
cette ville.
Il fe conformera à des conditions raifo-
nables & il contentera affurement l'attente
de fon maître. Aiant déja reçu depuis deux
ans quelques inflruGions marchandes , il eft
par cela même capable de s'occuper dès le
commencement des affaires , relatives à l’état
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