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C’eft moi, très-cher le€teur , qui dès ta ten- 
dre enfance 
Exerce le premier ta foible intelligence; 
Egalement François, & Grec de nation, 
Je nourris ton efprit par ma combinaifon. 
Tu n’as qu’à fupputer : fur huit pieds je 
voyage ; 
Je fais dans trois fois huit mon plus grand 
étalage. 
Décompoles mes huit , tu trouveras d’abord 
Ce qui dans un combat te donnera la mort; 
Une interjettion qui marque la furprife ; 
Une plante étrangere ; un miniftre d’églife : 
Tu trouveras de ‘plus, tu ne le croirois 
pas, 
Deux chofes que l’on touche en prenant fes 
repas. 
Divifes , réunis ; tu formeras encore 
Un des noms confacrés à l’art de Therpfi- 
cor. 
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En voyant mon grand tout , f tu combi- 
nes bien , 
Tu trouveras mon nom , cher leéleur, & 
le tien. 
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