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Par un malheur plus effroyable,
Peuples , vous femblez abarus.
Quel cri terrible & lamentable!
Qu'entends je ?. .. LEOPOLD n'eft plus.….
Mort injufte, c’eft nous que ta fureurimmole:
Un Prince ami des arts, un Prince notre idole,
Au milieu de fa vie en voit finir le cours.
Plaintive humanité! Mort aveugle & cruele,
Par une erreur trop crimincle,
Aurois-tu donc compté fes vertus pour fes jours?
Il n’eft plus..... quel coup déplorable
A mis tout’ l’univers en deuil ?
Par quel fort ce Prince adorable
Defcend-il fi jeune au cercueil?
Ciel! qu'apprends-je ? … affailli des eaux de
cent montagnes,
Un fleuve les repoufle au fein de nos campagnes :
Par ces torrens fougueux foudain tout eft détruit.
Quelques infortunés, fur un toit folitaire,
Invoquent leur Dieu tutélaire,
Ce Dieu, c’eftt LEOPOLD, il s’élance & périt.…
Quel eft le héros magnanime,
Regretté de tout l'Univers,
Qui par un trépas plus fublime ,
Courona fes exploits divers?
Ah! fi dans un combat opiniâtre & fombre,
LEOPOLD las de vaincre, eût péri fous le nombre,
Si fon fang généreux eût fauvé nos drapeaux,
Entre Affas* & Turenne il vivrait dans l’Hiftoire :
Mais il mérite plus de gloire ;
Sa Mort femble effacer la mort de ces héros.
* On fait comme le Chevalier d’Affas fe dévoua généreufement
à la mort pour fauver une partie de l’armée françoife.
LN
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