ans, la conferve foigneufement dans fa bicre,
[ans pouvoir confentir à ce que l’on faile fes ob-
feques: l’état de l’air (qui a toujours ét# très-
froid depuis la mort de cette femme ) empéchant
la putréfaction , le mari de la défunte paîle la
plus grande partie de fon temps à verfer des
larmes à côté de ce cadavre, ne voulant pas ab-
{folument permettre qu’on la porte en terre, avant
que les fignes de corruption fe manifeflent ; il
emploie pivfieurs heures chaque jjour à contem-
pler les triftes refles d’une époufe qui lui a été
tres-chere. Ses amis les plus intimes ont en vain
cherché à le diftraire; ils n’ont pu le faire renon-
cer au parti qu’il a pris de la garder chez lui auffi
long-temps que cela lui fera poffible.
Une fingularité plus frapante encore, efk celle
d’un chirurgien de cette ville, qui a embaumé
le cadavre de fa femme, & la conferve dans une
armoire vitrée , vêtue des mêmes habillemens
qu’elle portoit étant vivante; fes amis feule-
ment font admis à la voir quelquefois, mais
il n’omet jamais lui-même de lui faire vifite
tous les jours.
mures 0e
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On ‘trouve chez La VirreTTE um Traité
fur le commerce de l'Amérique , ‘non-feule-
"eX -
ment utile à ceux qui font des affaires di-
rectement avec ‘cette’ partie du -monde , mais
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