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fût véritable , (comme le fit Charles Moor dans
gette fameufe Tragédie allemande intitulée les
voleurs). Il fit garder le moine, & fe rendit à
Foggio accompagné de toute fa troupe. Les ha-
bitans effrayés tremblerent , perfone n’ofa bou-
ger de fa maifon , & toutes les boutiques furent
fermées. Angelo alla en vainqueur chez l’Archi-
prêtre, & lui demanda le récit du fait en que-
flion. Celui-ci lui dit la chofe comme elle étoit,
que le plaignant étoit un Moine qui s’étoit en-
fui, & qu’il étoit par conféquent coupable. Après
loi avoir fait fervir quelques rafraîchiffemiens , il
le pria de lui rendre juftice. Angelo promit de
faire châtier le Moine, & quita la ville fans
caufer le moindre domage. Mais quand il fut
de retour à fon camp , le Moine rufé , qui s’étoit
bien douté qu’il y avroit une explication à fon
défavantage , avoit trompé la vigilance de fes
gardes , & avoit difparu. Voilà affurément une
fcêne :très-rère pour notre fiecle , mais ce qui
eft peut-être encore plus rare , c’eft de voir un
voleur rendre la juflice.
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aunties sas
On trouve chez LA Vruerre Je Maria-
ge de Figaro , avec Préface . édition avouée
par l’Auteur , gr. in-8°. avec Eftampes, fur
papier Anglois, 2 écus, le même ouvrage
édition ge. fur beau papier fans Eftampes,
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