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bloient affurer fa perte deviennent pour lui des
objets de triomphe, il eft digne fans doute des
hommages de fes contemporains & de la po-
flérité ; mais plus d’un guerrier fameux à eu
la même gloire. Que toutes les Mufes foient
venues à l’envi dépofer à fes pieds les tri-
buts de leurs talens & de leur grandeur ; qu'au-
lieu de recevoir ce gage de leur refpect , il les
ait placées fur ‘fon trône, & que lui-même fai-
fiffant la lyre de Clio, & la plume de Hiftoire,
ait inftruit la terre, & rédigé les faftes de fon
pays en philofophe, c’eft de tous les genres de
gloire peut-être le plus délicieux , parce qu’il ne
coûte jamais de pleurs à l’humanité ; mais on
cite vingt Souverains qui ont donné au monde le
même fpectacle. Enfin qu’un Monarque, après
avoir calculé toutes les forces de fon Royaume ,
après avoir examiné ce qu’il peut devenir par fes
raports, foit avec lui- même, foit avec fes voi-
fins, par fa conflitution phyfique, -par la nature
de fon fol, par les branches de commerce qu’il
peut embraffer, rédige des loix auffi utiles que
fages, c’eft un des bienfaits les plus chers à l’hu-
manité; mais plus d’un Roi s’eft encôre illufiré
de même.
Qu’on réfume maintenant ces mérites divers ,
qu’on raproche les nuances des trois tableaux
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