Sous une autre méthamorphofe
Je puis encor, Beeur, te préfenter mes. traits;
A l'objet ‘de ton’culte autrefois je fervois
Et fers encor ; mais pour ne te rien taire,
Culte & fervice. tout. differe.
Pour toi , fuis-je encor un myftere ?
De mes fix pieds prends les quatre prefniers ;
A tes yeux aulfi-tôr , & fans que tu combine,
Se préfente mon origine
Antique autant qu’illuflre , & paffant les quartiers
De toute nobleife de France,
Quoique ce bcau pays m’ait donné la naiffance.
En cherchant dans mes autres pieds, —
Tu verras des mortels de tout remps, de tout âge,
Le plus cher , las! & ‘plus frêle appanage;
L’afyle des AMours & fouvent leur tombeau ;
Séjour de paix & de détreffe ;
Le refte impur d’une liqueur traîtreffe
— “ Qu’écartent d’eux les büiveurs d’eau.
Me tiens tu? Non. Eh bien, pour te tirer de peine,
“Quand T’éclat de la majeité,
Par les Graces voilé releve fa beauté,
“ Ofe porter ton regard fur la Reine.
Par elle je foumis à ma loi fouveraine
La France & l’Etrauger, & de'fa volonté
Dépend ma fouveraineté.
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os lon pourra les métire à toute heure du jour.
tu
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