— A Ltd Me
On nous écrit de Londres que les munitio-
naires employés dans la dernière guerre, ont
contratté des engagemens confidérables avec
des marchands de grains, à qui ils ont annon-
cé qu'ils auroient des befoins auffi étendus
que pendant la guerre. Il ajoute, que com-
me on n’a point affigné les caufes de ces ap-
provifionnemens extraordinaires, il eft raifon-
nable de conclure, que fi l’on ne médite pas
des hoftilités, il eft à croire que l’on a en vue
de fournir des fubfides à l’une de puiffances
qui font fur le point d’entrer en guerre.
us
—
——
Extrait} des petites Affiches de Liège.
Mille. Verdellet a débuté Samedi à notre théa-
tre par le rôle de Bélinde dans la Co/onie, ce rôle
fl touchant, fi pathétique, ‘qui feul a fait la
réputation d’une A£trice célèbre de la comédie
Ftalienne de Paris. Cette débutante nous a paru
réunir plufieurs des talens qui concourent à
former la bonne & même l’excellente AGtrice.
Sa voix eft belle, fon organe eft très-agréable.
Elle chante avec infiniment de goût, de juitef-
{fe & de précifion ; fa prononciation même eft
affez nette, quoiqu’on y remarque un accent
qui dénote que cette Aétrice n’a pas toujours
vécu en France, & méme qu’elle a chanté
fouvent d’autres paroles que des françoifes.
Elle a mis dans fon jeu théatral beaucoup
d’ame & d’expreffion; fa manière d’être fur
la fçène, fon gefte même ont paru générale-
ment affez naturels. Mlle. Verdellet eft d’ail-
leurs affez grande, très-bien faite & d’une jolie
figure, & comme elle joint à tous ces avanta-
ges celui d’être encore fort jeune, on doit en
pu PLUS € M VACS Cash
«A
_ 177
—
=
péri