refforts du gouvernement feroient brifés. Le
jeune Miniftre repliqua à ce partifan de l’Ari-
ftocratie: il vaut beaucoup mieux briler l’anti-
que machine, & en conftruire une nouvelle,
que de la voir embourbée fans pouvoir la faire
avancer.
On parlera fi long-tems du mariage de M.
Pitravec Mlle. Putney, qu’enfin il en fera’ quel-
que chofe: ce bruit fe renouvelle rrop fouvent
pour qu’il n’y ait pas une anguille fous le roc.
L’immenfe fortune pécuniaire de’ cette riche
héritiere, & l’étonnante fortune politique d’un
Miniftre auffi jeune, font, difent nos gazet-
tes, dans une proportion fi exacte , qu’il eft
imnoflible de trouver un parti mieux afforti,
t< vour Fun que pour l’autre. La fœur de
Pitt eft également fur le‘point d’époufer
le fils du Lord Elliott, un des Pairs de la der-
niere création, qui a l'une des fortunes les
plus confidérables du Royaume, & le plus de
membres Parlementaires à fa difpofition.
voue vue
ut...
.
=
;
_
Riom
Le livre de Mr. Necker n’eft pas encore
public à Paris. On ne s'accorde point s’il eft
prôhibé ou non. L’épigraphe n’a pas ‘échap-
pé aux critiques ; elle eft tirée de Sallufte,
page..3me. de la guerre de Catillina. L'au-
teur Romain y dit: Fatigué du tumulte du
monde, bien réfolu-de-ne jamais me mêler
d'aucune affaire publique, je 7e fuis retiré
dans la campagne; J'y écris. ces pages pour
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