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& à la prospérité d’un Empire. J'ai cru fur-tout,
que fi l’on pouvoit rendre évidente & plus fenfi-
ble à tous les yeux l’étendue des reffources & des
richefles de la France, ce feroit un moyen effi-
cace & pour en impofer davantage aux ennemis
de ce Royaume, & pour tempérer un peu,
dans l'esprit de ceux qui feront appellés à le
gouverner, ces jaloufies politiques qui ont été la
fource de tant de maux. Enfin, foit comme
une vérité, foit comme une confolation, j'ai
embraité avec transport l’espérance, que dans ces
tems ou dans d’autres, on trouveroit dans mes
ouvrages quelques fentimens, quelques penfées
peut-être, qui m’uniroient après moi aux amis
de la France, & à ceux de l’humanité.
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COUPLET à Madame R***, en lui en
envoyant um Amour endormi.
Air: Mon honneur dit que je ferois coupable,
ou: Mon petit cœur, Ec.
De cet enfant qu’on adore à Cithère,
C’eft l’amitié qui vous offre les traits :
Je l’ai trouvé, je le rends à fa mère;
Près d’elle enfin qu’il fe fixe à jamais ;
Moins inconftant, plus fage, plus docile,
On le verra fans ceffe fur vos pas:
Il dort encor; mais près de vous, Cécile,
Aflurément il ne dormira pas.
Par M. Raner , Secrétaire-Bibliothécaire de Mme,
la Duchefle de Villeroi,
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