Full text: Petites affiches de Cassel (Second Abonnement, No 1-152, 1784-1785)

tres de peau, dont on fe fert dans le Dauphi- 
né pour porter les huiles, les vins de Provin- 
ce, à dos de mulet. Ces outres étant ployées 
ne feront d'aucun embarras; lorsque le vaif- 
{eau fera en danger de couler à fond, chaque 
foldat enflera une outre , ce qui fera fait dans 
un inftant; ces cent outres étant ainfr enflées 
& disperfées dans le vaiffeau, empêécheront à 
deux cents quintaux d’eau d’entrer, puisqu’u- 
ne outre peut contenir deux quintaux d’eau ; 
par leur légèreté, ils auront une force de mille 
quintaux, chaque outre pouvant faire furnager 
huit hommes ; avec une force pareille, fans 
compter celle des tonneaux que l’on peut em- 
ployer en les vuidant, il me paroît impoffible 
qu'un vaiffeau puiffe couler à fond; d’ailleurs 
le jugement de l’Académie , qui en a connois- 
fance, décidera de tout. Chaque outre cou- 
tant un écu, la dépenfe fe montera à cent 
écus, ce qui eft très peu de chofe, eu égard 
à l'utilité qui en réfultera en confervant des 
vaiffeaux & la vie de plufieurs hommes. 
conne eme 
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BON MOT. 
“On a dit en parlant de la taxe fur les fenê- 
tres’que Mr. Pitt a fubftituée aux impôts fur 
le thé, qu’il étoit à craindre qu’après être 
éntré dans l'adminiftration par l’escalier déro- 
bé, il ne fût renvoyé par /a fenétre. 
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se su 
7e” 
— 
Les Américains ont trouvé un moyen aflez 
curieux pour augmenter leur numéraire; ils 
coupent une petite partie de chaque pièce d’or 
qu'ils reçcivent, & 1cndent par cette apéra- 
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