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tems-là. Au reffe, on en voit quelquefois
qui n’en différent pas beaucoup.
Le dégat qu’ont caufé les liévres aux arbres
de dans le courant de l'hiver dernier,
eff un malheur auquel tout Amateur de
jardins doit s’intéreffer. Les liévres ont cons-
tamment rongé pendant plufieurs mois l’écorce
des pommiers, ils en ont mangé les boutons,
& furtout des pepins-d’or , qu’ils paroiflent
choifir de préférence ; mais j'ai trouvé un moyen
de les en écarter, j'ofe le croire infaillible ;
une épreuve de quatre ans m’en ayant garanti
le fuccès. Je crois que lc moyen indiqué par
Mt. Etienne Chevalier pour remédier à ce mal,
répondra à fon attente; mais je fuis perfuadé
auffi que le public fera bien aife d’y voir
ajouter celui de le prévenir dans la fuite.
Pour écarter le gibier des arbres, il fuffit
d’en euduire l'écorce à un pied ou un pied &
demi au-deffus du fo! d’huile de baleine, à la-
quelle on donne quelque confiftance en y mé-
lant quelque matière terreufe, comme de l'ocre,
&c. (j'y mêle ce qu’on appelle ici du bra7-rouge)
& de renouveller cet enduit deux ou trois fois
dans les hivers longs & rigoureux , tels que le
dernier que nous avons effuyé; dans les hivers
ordinaires il fuffit de l'appliquer une feule fois,
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