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tes Anglois de fuivre les confcils du Sieur
BLANCHARD , au lieu de s’élever au ha-
fard, comme ils vouloient le faire. Sentant
qu’il n’étoit pas de la nature des Sa/aman-
dres, & craignant -non-feulement de griller,
mais que, fi l’on attendoit pour remplir le
ballon le moment du départ, l'accident qu’il
avoit prévu n’arrivât, ce qui n’auroit pas été
moins, désagréable que l’aventure de l'Abbé
Miolan , le Sr. Blanchard a été la caufe des
effais préliminaires que l’on a faits ; n'ayant
p ;
confenti à accompagner les voyageurs cou-
rageux, ‘qui vouloient ‘monter au firmament,
‘coûte qui coûte, qu’à cette condition. Cent
pérfontiés lui ont ‘ouï dire pendant ces di-
vêrs effais, que jamais cette Montgolfière ne
s’enlevéroit , ‘telle qn’elle étoit, ni par le
‘procédé ‘que l’on avoir adopté pour la rem-
plir, foutenit, &c. &c. En vain on a vou-
lu corriger quelques’défauts , il y en avoit
tant à réformer qu’ilsy feroient encore, fi
le feu ne les avoit pas fait disparoître.
; Nous devons rendre au Sieur Blanchard
la justice de publier une lettre qu’il à écri-
re,il y a dix jours en envoyant des billets