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nouer + 45 8e
Je partirai de Londres, &, fi je peux,
traverfant les courans, en trouver un Nord-
Oucit , certainement je ne le quitterai pas
. . . >.
qu'il ne m'ait conduit en France, en m'’ai-
dant de mes ailes s'il eft néceffaire. Les cou-
rans favorables feront toujours un puiffant
fecours dans un grand voyage, car on ne
pourroit, fans fe fatiguer beaucoup, agiter
des ailes pendant un laps de tems confidéra-
ble. Quoique je fois affez fatisfait de celles
que J'ai inventées pour louvoyer, monter &
descendre , je ne vons cacherai pas que je
compte encore les changer. * J’adapterai, fur
la proue de mon vaiffeau, un volant, mobile
en tous fens, femblable à peu près à celui que
Mr. Valet vous a fait voir dernièrement fur fon
bateau, & avec lequel nous traversämes fi faci-
lement la Seine à Javelle.
Je vous prie, Meffieurs, de publier cette
Lettre le plutôt qu'il vous fera poffible, par-
ceque je penfe que les vaiffeaux françois qui
feroient fous voile au tems de mon départ, ne
manqueroient pas de me fecourir en cas de
néceffité.
Dcux hommes célèbres, de l’Académie de
Londres, m'’accompagneront dans une Mont-
+
golfière.
SN EE
dar eus ete = SE S-
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