bons Inoculateurs qui favent mettre fans ‘ ex-
ception leurs malades à l’abri des accidens. Je
dis les bons Inoculateurs , parce qu’on peut ne
l’être pas, quoique grand Médecin. & Chirur-
gien habile.
Le fuccès dans tous les genres demande une
expérience confommée , & je me permettrai
de citer celle que j'ai acquife depuis plus de
vingt ans que j'inocule, tant en France, & fur-
tout dans la Capitale, que dans les différentes
Cours étrangères, Jamais je ne éprouvé d’acci-
dent, pas même celui d’une petite vérole con-
fluente; j'ajoute de plus avoir fauvé tous mes
inoculés du léger défagrément d’être marqués;
mais dans ce genre un fuccès infaillible dépend
des circonftances dont le concours eft néceffaire,
& c’eft à l’Inaculateur à favoir les réunir. Le
point eflentiel, c’eft la préparation. L’Inocu-
lateur doit bien connoître le tempérament du
fojet , s'informer des maladies auxquelles il a
été expofé, de celles qu’ant éprouvé {es père
& mère; il doit s'affurer s’il n’y a pas de vice
héréditaire & caché; que furtout le vil appas du
gain ne détermine pas à admettre indiftincte-
ment tous ceux qui fe préfentent; tel individu
qu’on n’inoculéroit pas fûrement à telle époque,
peut l’être fix mois plus tard. Si le fujet eft
qv"
Dm TE.
Prague age" Te, GONE”