Full text: Petites affiches de Cassel (No 1-156, 1783-1784)

SSSURE, PéPE.- 
LS 
invitée par la nation angloise qui fait tous les 
frais de fon transport d’À/lemagne en Angle- 
terre. - Ce n’est point là le fruit d’an vain & 
frivole entousiasme ; mais bien le tribut le plus 
beau de la reconnoissance & de la galanterie 
d'un peuple, juste appréciateur des talens, & 
vraiment digne de partager avec nous l’empire 
des arts & des fciences. 
—— 
——— 
LES MARIS SONT TOUJOURS DUPPES. 
Conte tiré d'un Manuscrit Arabe. 
La femme d’un Barbier qui faisoit le com- 
merce de galanterie vint une nuit avertir celle 
d’un Tisserand fon voisin, qu’un amant l’at- 
tendoit chez elle: elle étoit couchée avec fon 
mari; elle fe leva pour fuivre l’entremetteuse, 
Le Tisserand s’étant éveillé fut très étonné de 
ne pas trouver fa femme près de lui. Lors- 
qu'elle revint, il l’attacha à un poteau & la fu- 
stigea d'importance , lui demandant d’où elle 
venoit: n’en pouvant rien tirer, il fe remit au 
lit & fe rendormir bientôt. La femme du Bar- 
bier vint une feconde fois chercher celle du 
tisserand & ne fut pas peu furprise de la trou- 
ver liée & garottée. Cours chez moi te venger, 
lui dit-elle, & pour tromper ton jaloux , je 
vais prendre ta place. - La femme du tisserand 
ne fut pas plutôt fortie que voilà fon mari qui 
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