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FRANÇOIS ET ÉTRANGERS:
PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS-DE-LETTRES;
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AVIS DU LIBRAIRE.
4 Jevvrs plufieurs années cet Ouvrage périodique jouïg
d’un ‘fuccès qui prouve fon utilité.
“ Un Journal qui offre chaque mois le précis de ce que
contiennent rous les autres Journaux , ne pouvoir être in=
différent aux Amateurs. Ils ont fenti que ce Recueil, tra-
vaillé avec foin, épargnoit une dépenfe confidérable &
beaucoup de tems, aux perfonnes qui vouloient fuivre,
par la leQure des Ouvrages périodiques, le progrès des
Sciences & des Arts utiles & agréables dans toutes les par=
ties de l’Europe où les Lettres font cultivées.
Les Papiers publics qui s’impriment en France, en Ita-
lie , en Angleterre, en Allemagne , en Hollande, &ce
toncourent à la compofition de l'Efprit des Journaux.
Les RédaŒeurs de celui-ci, après avoir extrait des Jour-
naux étrangers tout ce qui peut inftruire ou ie. en
réfentent les différens objets fous des -divifions patticu-
Re qui font indiquées ci-defous,
Les François fe procurent ce Journal , parce que, dans
aucun autre Ouvrage du même genre, ils ne trouvent des
détails auffi abondans fur la Littérature étrangere; & les
Etrangers y fuivent avec intérêt toutes les produttions de
la Littérature Françoife.
On fait jufqu’à quel point les Ouvrages périodiques fe
font mulripliés de nos jours; mais on fait auffi que la
plupart des Journaliftes paroiflent moins emprells de
rendre compte des productions littéraires , que jaloux de
fe faire des querelles éclatantes qui puffent attirer fur eux
l'attention des Leteurs , que ces fortes de combats amy=
fes quelques inftans, mais qui font bientôt: fatigués d’un