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LE LEVER DU SOLEIL.
L’ombre fuit lentement: l’alonetre légere.
De l’aurore embellie aélive meflagere,
Dans l'air qui s'éclaircit s’élance, & de fa voix
Le bruit va réveiller le peuple ailé des bois.
Sous des rameaux en fleurs, Philomèle tranquille
Lui permet le plaitir d’un triomphe facile,
Elle fait que fes chants doivent rendre à leur tour
Les accens de la nuit plus doux que ceux dù jour.
Le foleil égayaänt la terre rajeunie
Va répandre fes feux, les couleurs, & la vie.
Ses rayons enflammés n'entrouvrent point encor
Lesnuages voifins qu'il change en vagues d'or.
Son éclat cit voilé: mais bientôt la lumiere
Perce, vole, & s’étend fur la nature enricre,
Elle frappes elle éclaire, & rougir les côreaux
Dont la pente blanchit fous de nombreux trou-
-» peaux.
Elle gliffe & produit dans la forêt ee {ombre
Le mobile combat de la nuit & de l’ombre.
La riviere à l’aspet du globe luminaux
Solitaire, fans ombre, en reçoit tous les feux,
Elle étincelle au loin; & fon onde plus belle
Semble s’énorgueillir de fa beauté nouvelle.
Les rayons divifés en éclatans rezeaux
Roulent en nappes d’or fur l’argent de fes eaux,
Sa mobile fplendeur fe prolonge, étendue
Jusqu’aux liéux où le bois par d’obliques détours
Ombrage, rembrunit & me cache leur cours.
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