des emplâtres faits avec le fel ammoniac & le
galbanum : on les trampe tous les jours
dans-de l’eau tiéde, pour, après qu’elles font
amollies , les couper avec des ciseaux ou un
bistouri , & les couvrir ensuite avec un peu
de diachylon gommé, dans le dessein de pro-
voquer une petite fuppuration qui détruise
leurs racines ; ou on les frotte avec une pomme
de reinette ou un oignon'rouge partagée en deux
moitiés , ou avec le fuc de feuilles de fouci,
avec les féuilles & le lait de figuier, de pour-
pier, de chélidoine, de tithymales. On peut
employer indifféremment l’un ou l’autre de ces
moyens, qui ne réussissent pas constamment,
mais qui guérissent les uns, & laissent exister
les verrues chez d’autres. Toutefois les per-
sonnes qui ont la peau très-délicate n’useront
point des plantes un peu corrosives, telles que
le tithymale, la chélidoine, &c. parce qu’elles
pourroient occasionner une enflure doulou-
reuse.
On ne brûlera jamais les verrues , parce
qu’il en peut résulter des accidens très-dange-
reux. On n’essaiera jamais de les guérir avec
la pierre infernale , la pierre à cautere , ou
autres caustiques, ni avec les eaux corrasives,.
telles que l’eau de vitriol, l’esprit de nitre,
— a
"y"