coup de bijoux. Les juges lui demandèrent de qui
il les tenoit. Il répondit qu’ayant toujours eu
une fingulière dévotion à la Vierge, “ c’étoit elle
qui les lui avoit apportés dans {a chambre. Le
Roi de Prufle fut informé de cette affaire & vou-
dut, avant qu’on procédat au jugement définitif du
Soldat, avoir l’avis des prêtres catholiques} fur cette
queftion, Si lajVierge pouvoit faire des mira-
cles en faveur d’un de fes zélés ferviteurs € fi
elle le pouvoit récompenser en lui apportant de tems
en tems des bijoux, ou autres, effétsi.. Les pr êtres
répondirent que les miracles n’étoient- pas. fort,
communs; mais que rien n’étoit-impoflible àla
mère du Sauveur. D’après cette décifion, le Roi
fit venir le Soldat, et lui dit qu’il vouloit bien lui
pardonner pour cette fois, en-faveur de fa dévo-
tion; mais que fi jamais la vierge lui apportoit
foit des cœurs, foit des croix, &c, il. le feroit
pendre,
Un jeune homme d’une famille honnête fou-
haite de troûver une place de Domeftique, ou
de Palfrenier. Il demeure dans la maifon Nro.
477 au premier étage.
+
Bal de l'Opéra.
Il y aura aujourd’hui Bal masqué à la falle
de l'Opéra. Il s’ouvrira à dix heures. Le
te et
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