DE HENRY IV.
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B. a.
RÉPONSE DU LANDGRAVE. ORIGINAL LATIN.
Responsum (I) quod Christianissimi et Potentissimi Domini, Domini Henrici
quarti Galliarum et Navarrœ Regis oratori et agenti prudentissimo domino
Jacobo Bongarsio lllustrissimus Princeps et Dominus, Dominus Mauritius
Hassiæ finitimorumque comitatuum Landgravius dari jussit (7 aprilis 1599).
Principio pro humanissima Christianissimi Regis saluta-
tione et liberali benevolentiæ oblatione Ejus Celsitudo gratias
agit Regiæ Majestati maximas, et vicissim ipsi omnia sua of
fert promptissima et paratissima officia et studia.
Ad ipsum legationis caput quod attinet, summa cum animi
voluptate Illustrissima Ejus Celsitudo audivit, quæ regius
agens de amicitiæ inter Reges Galliarum et Imperii Romani
Principes antiquitus contractæ et quasi jure hereditario ad
posteros transmissæ et conservatæ fructu memorabili, grata
(1) On apprend par cetle réponse que le Landgrave regardait le traité de
Vervius comme un acte nuisible à la cause commune; et qu’il considérait l’in-
vasion faite par les Espagnols sous la conduite du général Mendoza,
comme la conséquence nécessaire de cette paix. Aussi il rappelle qu’ayant été
forcé de prendre les armes pour la défense de son pays, il se voit réduit à
solliciter plus vivement le remboursement des sommes prêtées autrefois au
Roi. Ce remboursement, comme on le voit par la suite de ces négociations ,
n’a eu lieu que long-temps après, et même il n’a jamais été opéré entièrement ;
car on retrouve encore dans nos archives les obligations du Roi se montant
à 70,000 florins, somme alors très considérable ( Voyez mon Histoire de la
Hesse moderne, t.1, p. 570. )
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