m
CORRESPONDANCE
convénient; entre lesquels j’estime n’avoir esté des derniers,
ainsy que je continueray volontiers pour leur bien, repos et
seureté, sachant qu’à la deffence et manutention de leur cause
d’aultres princes et estats, nos voysins et amis, ne sont peu
intéressés.
Je prie Dieu, mon cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et
digne garde.
Escript à Paris le xxvii novembre 1608.
Henry.
2OT*
LE LANDGRAVE AU ROI.
Réponse à la lettre précédente. — Satisfaction éprouvée par le Landgrave de
la conduite tenue par le Roi à l’égard de l’électeur de Brandebourg. — Sa
ferme résolution de renouveler l’alliance entre les maisons de Saxe, de
Brandebourg et de Hesse.—Etat des affaires dans les pays héréditaires de la
maison d’Autriche. — Nouvelles dissensions entre l’Empereur et l’archiduc
Matthias. — Continuation de la résistance opposée par la province de Zé
lande à la conclusion de la paix. — (18 décembre 1608.)
Sire, ayant jusques icy l’électeur de Brandenbourg donné
toute bonne espéra nce en procurant et advançant à son possible
le bien publique, Vostre Majesté a faict un acte digne de luy
de lui avoir départy une intercession au roy et aux Estats de
Poulogne, en suite de ceux qu’elle a faict cy devant, pour tâ
cher avec nous aultres à le faire jouir paisiblement et à son
contentement des choses, en quoy l’on luy a faict jusques icy