DE HENRY IV.
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tenue en un escript que je vous envoye ; de laquelle la justice
a faict depuis la punition en la forme portée par un second,
que vous trouverez avec le premier, par lequel vous apren-
drez aussy celle qui a esté faict tant des Luquisses, qui
vouloient vendre aux Espagnols mes villes de Narbonne et
de Bézières en mon pays de Languedoc (1), que des autheurs
et complices des menées faictes en Lymosin, soubs le nom
du duc de Bouillon, contre mon auctorité et service. A la suite
de cela, j’ay eu la rencontre revenant de la chasse (2), qui
vous sera réputée par un troisième escript, joint aux deux
autres ; de quoy j’ay voulu vous donner advis prompte-
ment (3). Car sçachant combien vous m’aymez et le bien de
mon royaume, je ne double point que vous ne vous trouvas-
siez surpris et en peine du premier bruict des choses sus-
dites, n’estant au vray adverty d’icelles, et mesmes de ma
part, 12 14 29 84 14 21 31 20 12 49 74, 19 68 # 27 32 73
80 27 ϖ 12 49 15 20 34, 20 52, 21 31 19 ϖ 12 75 32 87 quasi
au mesme temps 49 17, 31 20 17 12 73, ? 28 74. Il semble
aussy 71, 78 34 24 62 51 32 50 21 38 29 16 19 30 32 78 20
52 49 34, 20 34, 62 27 14 22 34 ? L’ambassadeur d’Espagne
vouloit me faire accroire que j’avois faict injure à son maître
(1) Voy. Hardouin de Péréfixe, p. 344.
(2) Voy. ibid,, p. 345. Le même jour que Mérargues fut exécuté, un fou,
Jean de l’Isle, natif de Vimeux , près de Sentis, attenta sur la personne
du Roi.
(3) Les trois écrits ci-dessus mentionnés, ne se trouvent pas joints à la
lettre.