DE HENRY IV. 
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pour des raisons très pertinentes, qui n’importent moins à ma 
dignité royale qu’à la conservation de mon sceptre pour mon 
dit fils, que j elèveray en la dévotion d’aimer et affectionner 
vos enfans , comme les Rois mes prédécesseurs et moy avons 
chéry les vostres et vostre personne. Cependant je vous assu- 
reray de la continuation de ma bonne santé et de celle de la 
Royne ma femme et de mon dit fils , et prieray Dieu , mon 
cousin, qu’il vous maintiène, avec ma cousine vostre femme 
et vostre famille, en toute prospérité. 
Escript à Fontainebleau le xxii e jour d’aoust 1604. 
Henry 
XLIV. 
LE LANDGRAVE AU ROI. 
Réponse à la lettre précédente. — Communication de nouvelles diverses. — 
Heureux résultat produit par la prise de l’Ecluse.— Nouvelles de la guerre 
contre les Turcs. — (4 septembre 1604.) 
Sire, j’ai esté très joyeux d’avoir esté adverti par le ca- 
pitaine Widemarkre de la bonne et singulière affection qu’il 
plaistà Vostre Majesté de continuer en mon endroict, laquelle 
aussy m’a esté confirmée par la lettre de Vostre Majesté, que 
le messager David m’a rendu ici le 2 de ce mois. Le bruict 
qu’on a faict courir en ces quartiers, de la levée de quelques 
gens de guerre pour le service de Vostre Majesté, est de tout