chagrin; il les prie de le difpenfèr de cette affrenle confi
dence, mais à la fin cedant à leurs inftances, il leur ap
prend la réponlè de l’Oracle qui demande les jours d’Iphi
génie. Clitemneftre iè défelpere & là malheureulè Fille lè
defole ; Sur ces entrefoites, des Prêtres conduits par Cal-
chos, viennent pour chercher la Viétime ; Clitemneftre au
défefpoir fe jette aux pieds d’Achille, & le prie de prendre
la defFence de celle qui devait être Ion épouiè: U la relève,
l’afttire que tant qui! vivra la Princefîè n’a rien à craindre,
& fort pour aller Faire prendre les armes à Tes braves Thefi
làliens. Pendant ce tems la Reine entraine fa fille au milieu
de fies femmes, la ferre étroitement dans lès bras, & nç
veut pas fouffiir, que perfonne ofe s r en aprocheiv
SCENE IIL
Agomémnon paraît; frappé d’une Sçène fi touchante f
il demeure confterné. Clitemneftre l’accable de reproches ;
c’eft vainement, que pour le juftifier,il lui allègue la volonté
des Dieux; elle ne veut rien entendre; & n’accule que lui
& fa funefte ambition; & voyant queCalchas veut s’appro
cher de fi fille, elle court à lui, tire fon poignard, & veut
le punir de la témérité, c’eft avec peine qu’on parvient à la
déformer, lors foccombant à la douleur & à la fatigue, el
le tombe fons connaifiance entre les bras de les femmes ; on
l’emmène; Iphigénie luit les Prêtres, Agamémnon court à
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