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porter & parer les coups, ils s’exercent les uns contre 
les autres dans des jeux concertés, images de la guerre. 
Les jeux finis tous s’approchent pour enfoncer les por 
tes à coups de maffuë, chaque aflaillant donne Ion 
bouclier à fon fécond qui le couvre de ce bouclier, 
tandis qu’à fon tour il fè couvre aufli du fien. j 
SCENE VIII. 
< v ' Comme ils lèvent le bras pour porter les premiers 
coups, lesNimphes, au lieu des feux lancés à quoi 
nos Guerriers s’attendent, les Nimphes du haut des 
murs répandent fur eux des fleurs enchantées qui rallen- 
tjffent tout à coup leur fureur; la mafluë échappe; 
prefque de leur main. Etonnés d’un effet qui leur fèm- 
ble un prodige, chacun cherche à rappeller fà force & 
fon courage ébranlé; ils relevent leurs mafïiiës avec 
dépit, mais le charme l’emporte, elles retombe & 
tend ces Guerriers confondus. De rage chacun jette 
fa maffue & fait place à pareil nombre qui brûle de 
réparer la honte de leurs camarades: A ceux-cyen 
V- - ... ' lue- 
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