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que par des pré%es fmiftres qui font fuir les Prêtrcflès
effraïées. Le feu du ciel defcendu fur l’autel y laide ap-
percevoir ces caractères qu’Alcione lit en fremilfant.
Avant que de Ihimen s'allume le flambeau,
LAmante rejoindra Jon amant au tombeau.
A ces mots le defélpoir qui fuccède à Ion effroi la
fait courir vers la mer, dont les flots commencent à fè
foulever.
ScEfrE VIII.
Le Théâtre rcprêfente une mer agitée.
L’orage fe déclare, les vents déchaînés ramènent
à la côte le vaidèau de Ceyx, malgré les efforts du Pi
lote pour éviter les brifans. Les Matelots emploient
vainement & leurs manœuvres & leurs vœux à Neptu
ne, la mer indomptable poulie le navire fur un écueil
le brifè & l’engloutit.
S CE-