67
Hessisches Staatsarchiv Marburg, Best. 340 Grimm Nr. Dr 211
Scris est l’impératif sans flexion du verbe irlandais scriosaim, balayer,
frotter, essuyer la surface de quelque chose, appliqué à un corps arrêté
dans le gosier il exprime la friction qu’il exerce en sortant contre les parois,
la traduction glisse hors n’en rend pas tout à fait la force.
U mi ouelor. l’accumulation insolite des voyelles ioue indique ici une
corruption, je lis u mi cuelor, et je compare l’irlandais coiléir, cou, o mo
coiléir, ex meo collo. mi possessif pour mo actuel se rapproche plus du
sanscrit mê génitif de aham.
Ex u grilau. c’est l’irlandais grealach, entrailles, pris ici dans le sens
général d’organes intérieurs du corps. Le préposition u (ua) régissant le
datif, on peuhreconnaître dans grilau un datif pluriel en u au lieu du suf
fixe ordinaire ih, ibh, comme dans l’ancien irlandais rigu, naemhu, slogu etc.
(O’Donovan gr. irl. p. 84).
Je ne sais si je m’abuse, mais il me semble que ces interprétations si
précises, si rationelles, obtenues, comme celle de Grimm, presque sans
changement aux textes de Marcellus, confirment d’une manière remarquable
le résultat mis en lumière par ce savant, à savoir l’existence d’un dialecte de
la branche gaélique dans l’Aquitaine au 4 e siècle, résultat d’une haute im
portance pour l’histoire des langues celtiques. L’analyse de ces textes gaé
liques, les plus anciens que nous possédions, nous montre la langue en
possession encore de quelques formes grammaticales perdues dès lors et qui
la rapprochent d’avantage du type primitif, que le sanscrit a le mieux con
servé. Il est bien probable que si nous avions des textes celtiques du temps
de César, tout le système des flexions s’y montrerait encore avec ses traits
caractéristiques.
Da hier noch raum für mich bleibt, komme ich abermals auf das an
ziehende wort uisumar. die gewonnene, vielmehr erst gewagte deutung
würde sich bestätigen, stände in irischen urkunden irgend ein eigenname
O’sumar, O’seamar, Mac’seamar aufzuweisen oder lieferte uns der irische
Volksglaube Zeugnisse für die Verwendung des klees beim eintritt und em
pfang des frühlings, ins irische wapen wird die pflanze doch nicht zufällig
gerathen sein und am allerwenigsten mit ihren drei blättern den band der
drei britischen reiche symbolisieren sollen, weil sie dann, was nicht der fall
ist, ebenwol in England und Schottland gelten müste wie in Irland, doch otur*tw
C 2
6 n&tV ^
Lmw*. . ç^nrrUvva
Zf
KbXSÀ läKhci-*.