Full text: Über die Marcellischen Formeln

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Hessisches Staatsarchiv Marburg, Best. 340 Grimm Nr. Dr 211 
Scris est l’impératif sans flexion du verbe irlandais scriosaim, balayer, 
frotter, essuyer la surface de quelque chose, appliqué à un corps arrêté 
dans le gosier il exprime la friction qu’il exerce en sortant contre les parois, 
la traduction glisse hors n’en rend pas tout à fait la force. 
U mi ouelor. l’accumulation insolite des voyelles ioue indique ici une 
corruption, je lis u mi cuelor, et je compare l’irlandais coiléir, cou, o mo 
coiléir, ex meo collo. mi possessif pour mo actuel se rapproche plus du 
sanscrit mê génitif de aham. 
Ex u grilau. c’est l’irlandais grealach, entrailles, pris ici dans le sens 
général d’organes intérieurs du corps. Le préposition u (ua) régissant le 
datif, on peuhreconnaître dans grilau un datif pluriel en u au lieu du suf 
fixe ordinaire ih, ibh, comme dans l’ancien irlandais rigu, naemhu, slogu etc. 
(O’Donovan gr. irl. p. 84). 
Je ne sais si je m’abuse, mais il me semble que ces interprétations si 
précises, si rationelles, obtenues, comme celle de Grimm, presque sans 
changement aux textes de Marcellus, confirment d’une manière remarquable 
le résultat mis en lumière par ce savant, à savoir l’existence d’un dialecte de 
la branche gaélique dans l’Aquitaine au 4 e siècle, résultat d’une haute im 
portance pour l’histoire des langues celtiques. L’analyse de ces textes gaé 
liques, les plus anciens que nous possédions, nous montre la langue en 
possession encore de quelques formes grammaticales perdues dès lors et qui 
la rapprochent d’avantage du type primitif, que le sanscrit a le mieux con 
servé. Il est bien probable que si nous avions des textes celtiques du temps 
de César, tout le système des flexions s’y montrerait encore avec ses traits 
caractéristiques. 
Da hier noch raum für mich bleibt, komme ich abermals auf das an 
ziehende wort uisumar. die gewonnene, vielmehr erst gewagte deutung 
würde sich bestätigen, stände in irischen urkunden irgend ein eigenname 
O’sumar, O’seamar, Mac’seamar aufzuweisen oder lieferte uns der irische 
Volksglaube Zeugnisse für die Verwendung des klees beim eintritt und em 
pfang des frühlings, ins irische wapen wird die pflanze doch nicht zufällig 
gerathen sein und am allerwenigsten mit ihren drei blättern den band der 
drei britischen reiche symbolisieren sollen, weil sie dann, was nicht der fall 
ist, ebenwol in England und Schottland gelten müste wie in Irland, doch otur*tw 
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