Full text: Über die Marcellischen Formeln

prompt, rapide, la forme ancienne est exactement rie, comme on le voit 
par les exemples que cite Zeusz (g. c. p. 492) con rictar, donec veniunt, con 
ricci, donec attingit etc. rica est un impératif en a, coincidant exactement avec 
ceux des verbes sanscrits de la l cre classe, comme bhara, fer, de bhr, bôdha > 
scito, de budh etc. dans l’irlandais moderne la seconde personne de l’im- 
pérativ est toujours la racine même du verbe, comme en latin die, duc, fac 
fer; mais dans l’ancien irlandais on trouve encore la terminaison en e, né 
dene, ne fac (rac. den), cuire, pone (r. cur), decce, vide (r. decc), cf. Zeusz 
g. c. 457, identique à Ve de $evye,fuge etc. La voyelle s’affaiblissait aussi 
en i, comme on le verra plus loin, ce qui l’indique, c’est que les verbes 
anciens, qui ont déjà perdu le suffixe, le remplacent par une flexion interne 
i, laquelle, comme dans d’autres cas, n’est que le suffixe déplacé et incor 
poré à la racine, ainsi imcaib, devita, pour imcabi (rac. cab)\ leic, sine, 
pour lé ci (r. lec)\ tuic, sume, pour tuci (r. tuc)\ comtuairc, contere, pour 
comtuarci (r. tuarc) etc. (Zeusz 1. c.). cet i répond à celui du latin veni et 
de l’ancien slave vezi, vehe. 
Soro est le vocatif de sor, en irlandais saor, mal, douleur, aussi sar, 
sâraighim, je blesse, je nuis; d’où probablement le nom du pou, sor, sar (J). 
le cymrique a sbri, saraû offendere, cf. goth. sair, douleur, ags. sar, abd. 
sêr. la racine sanscrite est sr laedere, occidere, d’où sar a, maladie = soro de 
la formule, en persan sar signifie aussi douleur, affliction. 
Nous avons encore ici, dans soro, la forme de l’ancien vocatif, qui a 
disparu en partie de l’irlandais moderne, et qui coincide avec le vocatif sans 
crit des noms en a, lequel n’est que le thème sans aucune flexion, dans l’ir 
landais moderne le vocatif est toujours égal au génitif des noms masculins, 
et il ne conserve ainsi sa voyelle finale que dans les noms de la 3 e déclinai 
son qui prennent a au génitif, comme cath> bataille, gen. et voc. catha; 
dath couleur, datha; sruth, fleuve, srotha etc. l’identité des formes pro 
vient ici de ce que le génitif ayant perdu Vs débris du sanscrit sya, est réduit 
comme le vocatif au simple thème du nom. Je crois donc que dans la 
forme arithmato, de la formule 48, que Grimm a interprété par ardmath, 
summum bonum (p. 460), il faut voir aussi un vocatif égal au thème pri- 
( 7 ) nicht anders (p&elç von (p&slostv und laus von liusan, vgl. geschichte der deutschen 
spr. s. 855.
	        
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