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Hessisches Staatsarchiv Marburg, Best. 340 Grimm Nr. Dr 211
Vorne est l’irlandais uaim, ex me, de la préposition ancienne ua (le sans
crit ava), maintenant 6, ex (Zeusz 588), et du pronom me qui a conservé sa
voyelle, c’est la pendant de un, ex nobis dans la formule expliquée par
Grimm, et tet un a un sens tout analogue à prosag uome. ( ,0 )
Sipolla est un impératif en a, comme rica de la formule 18, et répond
à l’irlandais siubhal de siubhlaim, je pars, je m’en vais, en cymrique syfalu,
se mouvoir, être instable, cf. sanscr. srp, ire, et sap, sequi, le p est af
faibli en bh, comme cela arrive souvent dans l’interieur et à la fin des mots.
Na buliet est la troisième personne du pluriel du conjonctiv précédé
de la négation avec le sens du latin ne. la racine bul s’écrit huai dans l’irlan
dais moderne, buailim je frappe, mais l’a disparait dans buille, ictus. La
terminaison et, at se trouve encore dans l’ancien irlandais, ar na epret, ne
dicant, de epiur, dico ; ar na érberat, id. (Zeusz 455). plus tard elle s’est
changée en eadh.
Ono dieni, bomines. ono est l’article irlandais an, au pluriel na pour
ana. la forme complète ono répond exactement au thème du pronom sans
crit ana, et mieux encore à l’ancien slave ono (v. Bopp vergl. gr. p. 537) (*').
Dieni est l’ancien pluriel irlandais duini, homines, de duine, en cymr. dyn,
en armor. den.
1 den. je crois reconnaître dans i l’impératif, identique au latin, du
verbe éit, et, ire, que présentent les anciennes gloses irlandaises : cach con
éit, quemvis qui adit. (Zeusz 492). Zeusz admet que la racine puisse être
é. dans l’irlandais plus moderne on trouve ealhaim, je vais, eathadh, action
d’aller; en cymrique athu, aller etc. Toutefois comme, en sanscrit même,
on a les formes at, at, it à côté de i ou i, il se pourrait que les deux racines
entrassent dans la conjugaison du verbe ( 12 ), ainsi que cela parait avoir lieu
dans le slave ancien où l’on trouve au présent id-u, eo, et à l’infinitif i-ti,
ire. le russe écrit cependent it-ti, et le polonais is-c, mais l’illyrien i-ti. le
même fait semble se reproduire dans le goth. iddja, ibam à côté d’un impé
ratif i. que Bopp a signalé dans hir-i, hîc veni (Bopp vergl. gr. 123).
( ,0 ) vgl. naibh, a vobis, formel 19, wofür nach O’Donovan s. 144 die südliche mund-
art bhuaibh verwendet.
( ,! ) litt, anas, goth. jains, altn. inn und bînn, nhd. jener, wie die keltische und ro
manische spräche den artikel dem subst. vorangehen läszt, suffigirte ihn die nordische und
die deutsche, vgl. gesch. der deutschen spr. s. 960,
( 12 ) le participe passé eatha allé == sanscr. ita semble appartenir à i.
Abhandlungen der philos,-hist. Kl, 1855. Nr, 3. C
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